Groupe d’électro-pop français, on raconte parfois à tort que leur nom est un hommage à Étienne Daho, ce qui est absurde et anachronique.

Ses membres ont régulièrement changé, mais on retiendra tout de même Jean-Michel Larqué, principal maître d’œuvre d’A droite pour Janvion (l’album prog-pop de 1976) devenu plus tard commentateur sportif de renom ou encore Dominique Rocheteau, véritable coqueluche de ces dames et rapidement surnommé “L’ange vert”.

Le groupe connut son apogée dans les années 70, avec la fameuse tournée européenne “L’Épopée des Verts 1974-1975”. Au faîte de sa gloire, il ne parvient pourtant pas à s’imposer sur le marché allemand, qui ne semble pas accrocher au tube Les poteaux carrés. En 1981, le groupe obtient son plus grand succès : Allez les verts, qui devient n°1 dans plus de 12 pays autour du globe (13 en fait).

Mais très vite, pour de sombres histoires de filles faciles et de drogues, le déclin s’amorce. Le chant du cygne à proprement dit correspond à la montée en puissance des seconds couteaux, comme Jean-Pierre François, qui permit au groupe d’atteindre une dernière fois le sommet des charts au milieu des années 80.

Malheureusement, depuis, plus rien ! Le groupe a bien essayé de se moderniser, de chanter en anglais à partir de Fox Base Alpha, et même, comble de l’absurde, de mettre une fille (Sarah Cracknell) au chant. Mais en vain…